Caractère
Kaz est une personne solitaire, asociale - il n'aime pas les gens, il n'aime pas avoir affaire à eux. Il n'aime pas aller vers les gens - ni devoir le faire, et encore moins leur parler. Il préfère que ça soit les autres, qui viennent à lui. Mais ce n'est pas ce qui l'empêche d'être bavard, voire même franc sur ce qu'il pense des autres. Il n'est pas non plus timide, il n'aime juste pas parler - il est froid.

Parfois, Kaz peut mentir pour arriver à ses fins ou pour tromper des gens - il peut paraître sans cœur vulgaire, provocateur - il peut sembler être un démon, pour certains. Mais ce n'est que par méfiance, qu'il peut être sans retenue et méchant - ce n'est que parce qu'il fait rarement confiance aux autres, et parce qu'il se protège.

Cependant, une fois qu'on le connaît, on sait qu'il est affectueux et aimable, qu'il est là pour les autres. Il est attentif et attentionné lorsqu'il s'agit de personnes à aider - de bonnes personnes, ou de ses amis. Les personnes qu'il aime, il ferait tout pour eux. Certes, il aime se bagarrer, mais c'est plus pour jouer - alors que si l'on touche à ne serait-ce qu'un cheveux d'une personne à qui il tient, il peut développer une colère noire et devenir excessivement violent, ce qui peut donc parfois le rendre imprudent. Pourtant, cette imprudence le rend courageux, car il n'hésite pas à se jeter dans la bataille pour aider ceux dans le besoin - pour aider ses proches. Il est attaché aux autres, même s'il ne le montre pas beaucoup - pour se protéger, encore une fois.
Kaz, c'est un leader - il sait diriger des troupes de gosses de rues, et il les comprend. Il est réfléchi, intelligent, stratège - il est rusé, il prépare souvent des mauvais coups, et n'est pas forcément impulsif. Pourtant, il est tout de même terriblement jaloux, surtout lorsqu'il s'agit de proches - mais c'est ce qui le rend adorable, en un sens.

Story
Enfance

C'est dans la ville de Daishan que tu es né, d'une union d'un Ulfhedin Naelite et d'une Humaine Uxyienne. Tu ne connais pas plus que ça leur histoire, comment ils se sont rencontrés, ni pourquoi ils ont finis par s'installer dans ce petit village de fermiers. Tu ne leur a jamais posé la question, et ils ne te l'ont jamais vraiment raconté non plus.
Tu as donc vécu un début d'enfance calme, où tu courrais dans les champs. Tu étais insouciant, souriant - un enfant heureux, en somme. Tes oreilles d'Ulfhedin ne t'ont jamais posé problèmes dans ton petit village, car les habitants ont toujours été très accueillants et sympathique - tu étais reçu comme les autres. Ta mère avait peur que, dans le futur, cela puisse te causer des ennuis - mais elle avait confiance en toi, et tu ne cessais de la rassurer avec ton sourire innocent d'enfant.
Malheureusement, vînt un jour où tout dû changer.

Tu n'as pas très bien compris ce qui s'est passé. Tu ne connaissais pas vraiment la situation de tes parents, s'ils avaient des dettes, des problèmes ou autres - pour toi, ils étaient normal, et tout allait bien. Pour toi, tu étais un enfant, et la vie était belle. Tu ne voyais pas les problèmes de tes yeux innocents.
Ce jour-là, tu fus séparé de tes parents. Tu ne te souviens pas vraiment des circonstances - tout est flou. Tu sais qu'il y avait des inconnus, qu'ils s'en étaient pris à ton père, puis à ta mère - ils vous avaient séparés. Tu t'étais débattu, pleurant, essayant de rejoindre ta mère que l'on tirait dans un sens opposé au tien. Les hommes inconnus serraient leur poigne sur ton bras, te brisant les os, pour que tu cesse de résister - et tu pleurais alors de douleur et de terreur.
Tu fus emmené dans un bateau, sans savoir où tes parents étaient emmenés, ni ce qu'il leur arriveraient.  Tu ne savais pas s'ils allaient s'en sortir ou non - s'ils allaient venir te sauver, ou non. Tu étais en proie à la solitude et à la peur - seul, au milieu de tant d'autres, dans cette cave de bateau.
Tu n'avais que huit ans, ce jour-là - une innocence si jeune, brisée à tout jamais.

Lorsque le bateau arriva à bon port, tu compris que tu avais été emmené à Nael. Pourquoi ? Tu ne savais pas. Tu étais encore terrifié et désemparé. Les hommes inconnus t'avaient mis dans une sorte de calèche, avec quelques autres enfants qui avaient l'air d'avoir ton âge. Un nouveau voyage avait donc commencé - long voyage, interminable voyage. Voyage où ta peur et ta solitude avait grandit - tu te disais que ça ne pouvait n'être qu'un cauchemar. Que tu allais te réveiller avec tes parents autour de toi, et qu'ils te réconforteraient. Mais peu importe le nombre de fois que tu te réveillais en sursaut, en sueur et en pleurs, tu n'étais jamais sorti de ce cauchemar - il ne faisait que continuer encore et encore. Alors tu te disais que tes parents allaient venir, et tu attendais impatiemment - chaque bruit, chaque mouvement, tu te braquais, pensant qu'ils étaient là. Mais tu te gavais alors de faux espoirs, et tu ne faisais que sombrer dans le désespoir, la déception, la tristesse. Tu te disais, au plus profond de toi, qu'il fallait éventuellement abandonner cet attente - mais tu ne pouvais t'y résoudre, espérant encore que ça soit possible.
La calèche finit par arriver après quelques jours, dans une ville que tu compris comme étant Uzuri. Tu ne connaissais pas cette ville, ni pourquoi elle avait été choisie. Tu étais juste fatigué - fatigué d'attendre, fatigué d'espérer, fatiguer d'essayer de te réveiller.
Les hommes te firent sortir de la calèche, avec les autres, pour vous emmener  dans un endroit souterrain. Tu regardais les alentours, terrifié, affaiblit - tu ne savais pas à quelle distance tu étais de tes parents, ni pourquoi on t'avais amené ici.
On vous mit en ligne pour vous compter et vous faire marcher - peut-être pour mieux vous garder. Tu cherchais une issue, une échappatoire. Mais rien. On vous emmena alors dans la ville souterraine, alors que vous étiez observés par les habitants.
Les hommes vous mirent en ligne sur une estrade et vous attachèrent. Tu te laissa faire - ce n'est pas comme si tu pouvais y faire quelque chose, maintenant. Tu n'allais pas affronter des gardes plus doués que toi, plus grands que toi - qui pourraient t'abattre en un claquement de doigts. Alors tu te laisses faire, comme une vulgaire marionnette. Tes yeux se perdent dans les rues autour de toi - au fond, tu cherche une échappatoire, un dernier espoir. Au fond, tu t'attends peut-être à voir tes parents courir ver toi pour te tirer de ce cauchemar. Mais tout ce que tu vois, c'est un groupe de gosses de rues qui vous observe.
Et c'est à peu près la dernière chose que tu vois - avant que tout ne devienne que chaos.
Tout s'était passé très rapidement - le groupe d'enfants que tu avais remarqué s'était plus ou moins attaqué aux hommes qui vous retenaient. On s'occupait de tes liens, à ce moment-là - et avec la panique des alentours, ton sang ne fit qu'un tour : C'était ta chance.
Tu tentas alors de te défaire de ce qui te dérangeais - puis abandonna l'idée pour finalement courir comme tu le pus. Tu entendis des cris et des ordres, mais mêlés dans la panique de l'attaque, personne ne put te suivre.
Tu erras alors dans le rues, après avoir longuement couru. Tu étais épuisé - le voyage t'avais déjà fatigué, tu avais peu mangé et peu bu. Et après cette course pour ta vie, peut-être qu'au final tu n'allais pas vivre. C'était ce que tu pensais - tes idées noires, alors que tu t'écroulais dans une ruelle. L'espoir de revoir tes parents, de recommencer une vie normale, de te réveiller du cauchemar... Tout ça, ça s'était envolé - tu n'étais plus qu'une âme seule, noyée dans le désespoir. Mais c'est à ce moment là qu'on t'as tendu la main, littéralement : Les gosses de rues t'avais retrouvé, et si tu avais eu peur au début qu'ils t'achèvent, tu avais vite compris qu'ils étaient là pour t'aider. Ils finirent de te retirer tes liens, et te recueillirent dans leur petit groupe. Le groupe n'était constitué seulement d'enfants plus ou moins jeunes. Il y en avait quelques uns, les « Leaders », en quelques sortes, qui étaient plus vieux - peut-être seize, dix-sept ans, voire plus. Tu ne savais pas.
Ils te gardèrent avec eux - ils t'offrirent un toit, des vivres, une nouvelle vie. En contrepartie, tu devais simplement apprendre à vivre comme eux.

Pour ne pas te faire repérer, tu commenças donc à cacher tes oreilles animales. Puis, tu appris à te battre - au départ, des bagarres dans les rues, puis au final des duels, et de vrais combats. Tu dû également apprendre à voler - malgré tes principes de bonne famille des prés. On t'enseigna également l'art de disparaître dans un coin de rue, l'art de grimper aux murs, de voler sur les toits, de danser avec l'air. On t'appris l'art de l'ombre et de se dissimuler dans le décor. Tes mains devinrent tes armes - pas seulement pour le combat, mais pour l'activité du vol et de la tromperie. Dérober, crocheter les serrures - cet art devait devenir ta routine, ton activité - et bientôt, tu appris à faire tout cela aussi bien que tu respirais.

Le temps passa, et tu grandis dans cet espace clos, dans ces rues étroites qui furent ton refuge. Tu passas de gamin perdu et désespéré à un voleur avéré. C'était simple, tu respirais comme tu volais - tu étais devenu maître des rues, maître des ombres. Tu savais rouler les gens, les tromper, remplir tes poches - tu savais les menacer et obtenir ce que tu voulais. Certains de ton groupes furent attrapés pour le service militaire, et vous ne les revirent jamais - mais toi, tu réussis à leur échapper, à te fondre dans le décor, et jamais ils ne t'attrapèrent.
Cependant, tes formateurs furent attrapés par les gardes - et bien que tu tentas de les sauver, tu ne pus rien faire qui n'aurait pas mis le groupe en danger, et vous ne surent jamais ce qu'ils leur arrivèrent. Tu t'es haïs, de n'avoir rien pu faire. Mais tu devais protéger les autres avant tout - car tu étais leur nouveau leader. Tu devais les former, les défendre, les faire vivre. Et c'est ce que tu as fais. Tu es devenu un véritable leader, pour ton groupe - tu leur appris tout ce que tu savais, tu leur appris à se défendre. Mais au fur et à mesure, tu en avais marre de fuir - te de cacher au fond de souterrains, et de juste vivre en volant de pauvres gens. Tu voulais faire quelque, tu te disais que si tes parents n'étaient pas venus te sauver, c'était à toi d'aller les sauver - ou de les retrouver. C'était à toi d'aller délivrer tes amis, d'aller  ouvrir leur esprit lavé. C'était à toi, de te rebeller, et de ramener ceux que tu aimaient.
Alors, tu décidas de partir. Tu prévins ton groupe, tu leur donnas des directives. Tu leur dis que tu voulais faire quelque chose, au lieu de rester caché - et tu attendis qu'ils furent prêts pour partir.

Aujourd'hui, tu as 21 ans, et tu quittes enfin tes souterrains - tu retrouves enfin l'air pur et le ciel dégagé. Tu n'as pas quitté cette ville, ces rues sales et étroites, depuis que tu y a mis les pieds - et aujourd'hui, tu reprends enfin ça en main. Tu ne sais pas par où commencer - peut-être Khor, pour que les pirates te ramènent à Uxy, ou peut-être partir faire le tour de Nael, voir si tes parents et tes amis ne sont pas dans une ville quelconque.
Mais dans tous les cas, tu es déterminé à les retrouver.

Classe & Type

Tu as grandis dans la rue, à te battre avec tes poings et des couteaux. Tu es un voleur, un espion - tes mains sont ton plus grand atout. Elles sont tes armes, elles sont tes excuses, elles sont ce qui te fait vivre et ce qui te défend - elles sont ton activité et ton boulot. Et ne pouvant jouir de véritables armes et de montures, c'était donc évident que tu sois un fantassin.

Croyances

Tu as passé tellement de temps à espérer, à te noyer de faux espoirs, à essayer de te réveiller - que tu ne crois plus en rien. Comment croire qu'un dieu existe, après que toutes tes prières et tentatives d'évasion de ton cauchemar aient été vaines. Tu as sombré dans le désespoir, dans le chaos - et même si on t'as tendu la main, tu as prié chaque soir pour te réveiller chez tes parents le lendemain, et ça n'a jamais été le cas. Tu ne crois donc plus qu'en ce que tu peux accomplir.

Peurs/Phobies

L'isolation, l'abandon - la solitude. Peu de choses te font peur, et ce sont pourtant des concepts qui te hantent le plus. Tu as peur de perdre tous ceux que tu aime - que ça soit parce qu'ils te quittent, ou parce que tu n'es pas assez fort pour les protéger. Tu as peur de te retrouver seul - de ne pas retrouver ceux que tu cherche. Tu as peur de ne pas pouvoir les sauver, tu as peur qu'il soit trop tard et de ne jamais les revoir - mais tu t'empêches de penser cela.