Caractère
Déterminée : Pour toi, l'echec n'est pas une solution. Tu arriveras toujours à tes objectifs, quoiqu'il en coûte.
- Charmante : Ta douceur n'est pas a prouver, tes mots et tes gestes peuvent soigner les cœurs.
- Cultivée : Nous marchons et vivons pour obtenir le pouvoir. La connaissance, est , le pouvoir. Power is knowledge.
- Mature : Tu connais les fautes de ce monde, tu connais ta position et ton rôle en ce monde. Tu es une femme compétente et adroite, qui se permet encore de rêver.

- Violente : Lorsque tu réponds à l'appel du combat, tes yeux virent aux rouges. Tu n'es plus une femme, mais un monstre.
- Inconsciente : Suivre des bandits ou traverser une forêt remplis de Sans-Visages, seule ? Ta foi ne te sauvera pas toujours..
- Passionnée : Plus rien n'existe lorsque tu exprimes tes désirs. Tes amis ne sont que des dalles que tu foules de tes pieds à coté de tes rêves.
- Jugeuse : Parfois, les manants savent être réellement limités.. Mais ce n'est pas leurs fautes, si ils ne se donnent pas la peine d'être autre chose qu'idiot et pauvre.

Story
Ton enfance a été écrite de la plume, posée sur le papier et jamais, ne verra le jour où celui-ci sera changé. En tant que femme de Nael la Grande, tu t'y es soustraite dès tes premières années.

Tu viens d'une famille noble, ma belle Clotho, proche des proches de l'Empereur, sans jamais avoir pu observer tes parents toucher, de leurs regards, l'imposante figure qui règne sur ce pays en ruine et affamé, ce pays conquis par la puissance qu'est le tien, Nael.
Tu étais fille unique, et à cette occasion, l’échec ne t'étais en aucun cas permis. Tu te devais de répondre aux attentes qui te furent confiées, auquel cas, tu aurais apporté le déshonneur à ta famille.

Tel est ton destin, en tant que fille unique.

Bien jeune, tu as été envoyée à Somia sans avoir l'âge d'en demander les raisons. Tu as passée une grande partie de ta vie auprès d'une Prêtresse de la ville, Soeur Mélusine, dont tes Parents ont payé les services. Tu te plaisais néanmoins à espérer que votre entente était mutuelle, malgré les difficultés de la vie.

Ainsi, vivant à Somia, tu te devais d'entreprendre la voie qui t'étais dédiée. Tandis que les hommes partaient sur les Champs de Batailles, on a choisis de t'instruire et de te faire prendre connaissance des moeurs de ce monde. Tu y as appris à lecture et l'écriture. Tu as appris également quelques langues de ce monde. Tu te considérais chanceuse, et reconnaissante d'avoir eu le privilège d'apprendre. Tu ne pouvais que trop souvent plaindre les jeunes manants du village de ne pas savoir déchiffrer les premiers versets des Paroles du Dieu Soma.

Les enseignements furent difficiles, longs et remplis de, ô, tellement de questions. Pourquoi la Guerre à t-elle eu lieu ? Pourquoi apprendre, alors que ce monde ne réponds qu'au simples échanges entre l'épée et la lance ? Cette Terre pourrait-elle, un jour, connaître la Paix et le Bonheur ?

En grandissant, tu as cessée d'être aussi rêveuse.

Atteignant l'âge des 15ans, tu as dédiées tes jours dans l'apprentissage du Culte du Dieu Dragon, Soma. Tu avais appris de ses préceptes, le bien de ses mots, le mal de ses actions, et la rancœur que le peuple avait envers lui, sans pour autant, pouvoir leurs donner raison.. Ni aux croyants, ni aux infidèles. Ta vérité était bien autre.
Tu n'as jamais réussie à croire que Soma est le Dieu Destructeur, avide d'un pouvoir vide de sens, que les prêtresses cherchaient à encrer en ton esprit. Tu as lu ses récits et ses origines de long en large, rédigés de nombreuses fois les textes sacrées pour t'en imprégné la connaissance, jusqu'à parvenir à une conclusion..

Soma. Le Dragon Déchu. Ses agissements n'étaient en aucun cas sombre de pensées.

Tu en étais convaincue. Pourquoi aurait-il désiré agrandir ses terres ? La Vanité n'est pas péché des Dieux. Cela n'avait pas de sens. Alors, tu décidas, de tes lectures et de tes interprétations, d'omettre leurs vérités pour créer ta Vérité. Une histoire propre à tes principes, qui viennent a respecter ceux des préceptes de Soma, non sans le mener en disgrâce.

Et étrangement.. Cette action aura eu des conséquences importantes sur ton devenir.

Toi qui eut étudier toute ta vie, esperant toucher du bout des doigts la magie noire qui fait la renommée de cette Nation.. Jamais, n'as-tu réussie à l'exprimer. De tes chants cérémonieux, s'élevaient une douce lumière qui éclaira la voie. Tes paroles étaient de lumières, mais celles-ci étaient aveugles des yeux de tous. Qui t'admiraient, de tes capacités. Qui te craignaient, pensant à une croyance secrète pour Kila.

Tu allais tomber en disgrâce. Et tes parents n'ont pas mis longtemps à le découvrir.

Toi, chère Clotho, en tant que femme, tu es née dans un monde où ton unique travail est de marier un homme riche. Ton père, n'ayant pas de fils, tu es la seule à devoir t’élever socialement pour lui. Et il le savait très bien.

Elijhard. Un homme de quelques années ton aîné, un noble lui également, venant d'une famille riche. Un grand homme, blond, air sérieux, égocentrique mais doté d'un amour aussi ardent que le sang coulant sur son fer. Il t'a été désigné comme époux et plus tard, comme l'homme qui partagera ta vie.

Si son avidité pour les combats et son narcissisme n'était qu'à déplaire, sa gentillesse et sa candeur en faisait un homme charmant.. Nous ne nous aimions probablement pas. Mais nous ne nous aimions néanmoins d'une autre sorte de relation.

Tu as maintenant 24 ans. Ton Fiancé et toi, devez aujourd'hui, sceller votre union devant l’Église.

Tu te devais de le rejoindre, habillée de ta magnifique robe blanche, portée par ta mère et la mère de ta mère, avant toi

Ce jour n'arriva jamais.

Car ton chemin as croisée celui de bandits, t’éloignant des pavés brisés de la Capitale, vers une destination que tu ignores encore.